• Critique: Le Paradis

    Le Paradis de Alain Cavalier, documentaire

    L'histoire: Deux mini-dépressions de bonheur, plus l’attente de la troisième, suffisent à un cinéaste pour croire en une certaine beauté de la vie, ce qui entraîne un plaisir de la filmer. La reconstitution des ces instants magiques relie le cinéaste à ceux qui cherchent à s’approcher de l’acceptation lumineuse d’être mortel. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence, humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes…à condition que l’amour veille. L’innocence c’est le problème. Le cinéaste a perdu une partie de cette matière de base. La repérer chez certains et ne pas la leur faire perdre devant la caméra, c’est si fragile. Ma reconnaissance va à ceux que vous regardez au cours du film.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Le titre est prometteur mais une fois devant l’écran, on se demande si ce n’est pas plutôt l’enfer. De longs plans fixes et ennuyeux, des citations venues de nulle part, des figurines, un mausolée pour un paonneau. Bref, un fourre-tout indigeste.
    Si c'était un réalisateur méconnu, et non Alain Cavalier, qui avait proposé ce film, il se serait fait jeter manu militari du bureau du producteur.

    Affiche Le Paradis

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