• Entretien: Adriana Da Fonseca et Gabriel Da Costa - Even Lovers Get the Blues

    Par Michel Decoux-Derycke - "Even Lovers Get the Blues" est le premier long métrage de Adriana Da Fonseca, depuis, elle a joué dans "je suis resté dans les bois". Quant à Gabriel Da Costa, c'est également sa première expérience dans un long métrage.
    Je les ai rencontrés, tous les deux, au Théâtre Royal de Namur, c'était dans le cadre du FIFF 2016.

    Commet vous êtes-vous retrouvé dans le film ?

    Adriana Da Fonseca: Je suis une très grande amie de Laurent (NDLA: Micheli) depuis quinze ans. On a fait toutes nos études ensemble et après la sortie de l'école, on a fait une compagnie de théâtre ensemble. Nous avons fait aussi des mises en scène, plein de choses ensemble. Assez naturellement, il a pensé à moi quand il a commencé à écrire le scénario. En fait, nous sommes une bande d'amis.

    Gabriel Da Costa: Moi, j'étais un an en-dessous de mes camarades, à l'INSAS. C'étaient les grands ! Nous avions beaucoup d'échanges, nous étions proches parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'élèves. Moi, je sais qu'un soir, pendant une fête, nous avons parlé avec Laurent d'amour, de sexualité, de couple personnellement et aussi en général. Deux semaines après, il m'a parlé du projet qui, à la base, est un projet de théâtre.

    Aviez-vous eu des expériences au cinéma ?

    Adriana Da Fonseca: oui, dans des courts métrages. Mais un  long, c'est la première fois et en plus, un grand rôle.

    Gabriel Da Costa: Pareil pour moi, c'est mon premier long métrage.

    L'équipe de Even Lovers Get the Blues (c) FIFF

    N'avez-vous pas eu peu du sujet: la seuxalité, l'amour ?

    Gabriel Da Costa: je trouve que Laurent nous a très bien accompagné du début à la fin. J'ai senti qu'il y avait un groupe. Je ne pourrais pas faire de parallèle ou comparer avec d'autres expériences, d'autres films qui ont parlé de la même manière de la sexualité, de la montrer. A l'une des premières répétitions, Laurent nous a mis, Adriana et moi, dans un lit et on a répété pendant une heure et demie en improvisation totale. Bien sûr, on se connaissait mais là, on a vraiment été jeté dans le bain.

    Adriana Da Fonseca: il y a eu un travail en amont pour qu'on se connaisse bien, qu'on soit à l'aise. Le fait qu'il y ait un groupe, une vraie confiance les uns avec les autres était un plus. Moi, je trouve ça super de parler de ça. C'est chouette d'essayer de raconter l'amour, la sexualité de ce point de vue là. Quand on est en accord, que ce soit au théâtre ou au cinéma, avec ce qui est raconté, cela facilite les choses.

    Ce film vous incite-t-il à continuer dans le cinéma ?

    Adriana Da Fonseca: oui, moi ça me fait envie. J'aimerais bien mais c'est un peu la loterie, le cinéma en Belgique. Cela dit, j'adore le théâtre, je vais continuer à en faire.

    Gabriel Da Costa: c'est un rapport différent au métier d'acteur. La chance qu'on a eu, c'est de pouvoir défendre des personnages sur la longueur. Quand on a quelque chose à défendre, une évolution, c'est hyper-chouette. C'est très jouissif de se voir évoluer jour après jour sur le tournage.

    Lire aussi la critique de Even Lovers Get the Blues
    Lire aussi l'entretien avec Laurent Micheli

    « Entretien: Laurent Micheli - Even Lovers Get the BluesCritique: Lola Pater »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , , , ,