-
Critique: Une jeunesse dorée
Une jeunesse dorée de Eva Ionesco avec Isabelle Huppert, Melvi Poupaud, Galatea Bellugi, Lukas Ionesco, Alain-Fabien Delon
Drame, France, 112', sortie le 16/01/2019, distribué par Telescope Film DistributionL'histoire: Paris 1979, au cœur des années Palace. Haut lieu de la nuit où se retrouvent artistes, créatures et personnalités, guidés par une envie de liberté. Rose, une jeune fille de 16 ans issue de la DASS, et son fiancé Michel, 22 ans, jeune peintre désargenté, vivent leur première grande et innocente histoire d’amour. De fêtes en fêtes, ils vivent au jour le jour, au gré des rencontres improbables de la nuit. Lors d’une soirée, Rose et Michel font la connaissance de Lucille et Hubert, de riches oisifs, qui vont les prendre sous leur aile et bousculer leur existence.
La critique: Ce film est une vaste fumisterie: rien ne fonctionne, rien n’émeut, tout est creux, tout est loupé. Les dialogues sont mal écrits et sonnent terriblement faux, constat plus qu’évident dans plusieurs scènes frôlant souvent l’amateurisme, voire le ridicule. Parce qu’en plus d’être écrit n’importe comment, c’est joué n’importe comment. Lukas Ionesco et Galatéa Bellugi ("Keeper") sont consternants d’inexactitude et manquent totalement de charisme, récitent leur texte sans aucune envie. Isabelle Huppert fait sa Isabelle Huppert. Seul Melvil Poupaud surnage dans ce naufrage total, il arrive à faire exister son personnage de dandy opiomane et blasé.
Bref, s'infliger pratiquement deux heures de ce film indigent relève du sadomasochisme ou d'avoir une furieuse envie de se réchauffer.
Tags : Une jeunesse dorée, Eva Ionesco, Isabelle Huppert, Melvi Poupaud, Galatea Bellugi, Lukas Ionesco, Alain-Fabien Delon