Critique: Une affaire de famille

Une affaire de famille (titre original:  Shoplifters) de Hirokazu Kore-Eda avec Lily Franky, Sakura Ando, Kirin Kiki, Mayu Matsuoka, Yôko Moriguchi
Drame, Japon, 120', sortie le 12/12/2018, distribué par September Film, Palme d'Or Cannes 2018 - Nomination Meilleur film en langue étrangère Golden Globes 2019

L'histoire: Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets.

La critique: Une nouvelle fois, je ne suis pas d'accord avec un palmarès (cf. Cannes 2018), ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Donc, vous l'avez compris, je ne suis pas fan du treizième long métrage de Hirokazu Kore-eda, pourtant, du réalisateur japonais, j'avais bien aimé " Tel père, tel fils", "Notre petite sœur", "Après la tempête". Par contre, "The Third Murder", je n'ai pas accroché.
Pourquoi n'ai-je pas aimé ? Les qualités de Hirokazu Kore-eda ne se sont pas envolées d'un coup. Je pense que c'est moi qui ai changé. Les circonstances de la vie privée influent sur la vie de critique et ces derniers temps, j'ai vécu beaucoup de choses, pas toujours très gaies. C'est sans doute cela qui fait que le Kore-eda me passe au-dessus de la tête. Comme la vie est faite de hauts et de bas, peut-être que le prochain film du Japonais me plaira, qui vivra verra !