Critique: Un Homme très recherché

Un Homme Très Recherché (titre original: A Most Wanted Man) de Anton Corbijn avec Philip Seymour Hoffman, Rachel McAdams, Robin Wright, Willem Dafoe, Nina Hoss, Daniel Brühl, Martin Wuttke, Mehdi Dehbi

L'histoire: Hambourg, Allemagne, de nos jours. Un mystérieux jeune homme d’origine tchétchèno-russe, cherche désespérément de l’aide. Il débarque à l’agonie dans la communauté islamique de la ville, il veut récupérer la fortune mal acquise de son défunt père russe. Rien chez ce jeune homme ne semble clair : est-il une victime, un voleur ou, pire encore, un extrémiste aux intentions destructrices ? Un banquier britannique et une jeune avocate déterminés à défendre les plus démunis vont se retrouver mêlés à cet imbroglio. Ce faisant, ils sont sous la surveillance du charismatique et perspicace chef d’une unité secrète d’espionnage allemande, se battant pour assembler les pièces du puzzle alors que l’heure tourne.

La critique: Adapté du roman d'espionnage éponyme de John Le Carré, c'est l'un des derniers films de Philip Seymour Hoffman, disparu en février dernier. Comme à son habitude, l'acteur américain est "the right man on the right place". Il est ce chef d'agence de renseignements, vieillissant, un rien désabusé, qui fume et boit trop. Mais qui fait son boulot et quand on lui demande quel est son objectif: "je veux rendre le monde plus sûr". 
Ce que j'ai aussi apprécié, c'est le rythme assez lent, le vrai rythme de l'espionnage. En fait, les espions passent la majorité de leur temps à récolter des renseignements, à manipuler les gens, à intriguer pour contrer les autres services de renseignements. On n'est pas dans un film où on se bat constamment et on en ressort sans une égratignure. C'est cela l'originalité du film.