• Critique: The Death of Stalin

    The Death of Stalin, long métrage, réalisation: Armando Iannucci, scénario: Armando Iannucci, Ian Martin, David Schneider et Peter Fellows, distribution:  Steve Buscemi, Michael Palin, Simon Russell Beale, Rupert Friend, Jeffrey Tambor, Jason Isaacs, Andrea Riseborough, Olga Kurylenko, Paddy Considine, Andrea Riseborough, Paul Whitehouse
    Comédie, Royaume-Uni, 107', sortie le 18/04/2018, distribué par September, 4 prix + 4 nominations British Independent Film Awards 2017 - 2 nominations BAFTA 2018 

    Affiche The Death of Stalin

    L'histoire: Dans les jours qui suivent son attaque cérébrale, les ministres composant la garde rapprochée de Staline se livrent à un combat acharné pour prendre le contrôle, certains souhaitant un changement positif en Union Soviétique, d'autres nourrissant des ambitions plus funestes. Mais tous sont dans la même urgence : lutter à tout prix pour rester, simplement, en vie.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Ce troisième long métrage de Armando Iannucci, par ailleurs scénariste prolifique en télévision, est inspiré de la bande dessinée " La Mort de Staline, une histoire vraie soviétique" de Fabien Nury et de Thierry Robin.
    La première demi-heure du film est un vrai régal d'humour noir, menée à un rythme étourdissant, et surtout authentique puisque l'ensemble des événements décrits se sont bel et bien déroulés si l'on en croit les témoignages historiques ou les mémoires de Nikita Khrouchtchev. Une fois le décès de Staline passé, le long métrage garde un intérêt. Là, il y a le jeu de succession entre les différents protagonistes donnant lieu quelques belles séquences d'humour. Une pléiade d'acteurs, tous aussi bons l'un que l'autre, s'en donnent à coeur joie dans leurs rôles respectifs.
    Certains pourraient trouver cette farce d'un goût douteux. Diable, on rit d'une période sanglante et tragique:
    les purges staliniennes ont fait entre 15 et 20 millions de victimes en URSS. Moi, je dirais pourquoi pas, l'humour étant la politesse du désespoir.
    Sachez aussi que
    le Parti communiste de la Fédération de Russie a réussi à empêcher la sortie du film sur son territoire, considérant qu'il discrédite la mémoire de Staline.

     

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