Critique : Seules les bêtes

Seules les bêtes de Dominik Moll avec Laure Calamy, Denis Ménochet, Valeria Bruni Tedeschi, Nadia Tereszkiewicz, Damien Bonnard; distribué par Cinéart

L’histoire : Une femme a disparu. Le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers le plateau où subsistent quelques fermes isolées. Alors que les gendarmes n’ont aucune piste, cinq personnes se savent liées à cette disparition. Chacune a son secret.

La critique : « Seules les bêtes » de Dominick Moll est une adaptation du livre éponyme de Colin Niel, publié en 2017 et multi-primé. C’est un polar et un drame social situé entre le froid des Causses et le soleil d’Abidjan.
Divisé en chapitres nous donnant le point de vue des personnages clés de l’histoire, il entretient le suspense jusqu’au bout. Le bon choix de la distribution donne un plus au sixième long métrage de Dominik Moll. On retrouve Damien Bonnard (vu en 2019 dans « Le Chant du loup », « Les Misérables », « J’accuse »), Denis Ménochet (« Jusqu’à la garde », « Grâce à Dieu »), Laure Calamy (« Nos batailles »,  « Sybil ») et Valeria Bruni Tedeschi (« Folles de joie », « Les Estivants »).
Comme je l’écris plus haut, ce sont des chapitres qui structurent le film et le petit hic, c’est que l’un des chapitres est bien trop long: celui se passant à Abidjan. Il nous montre des brouteurs (arnaqueurs sévissant sur les réseaux sociaux pour soutirer de l’argent), il dure, dure. Bien sûr, il a sa place dans le film mais aurait gagné à être raccourci.
Globalement, « Seules les bêtes » est bien surtout qu’il montre la misère affective des paysans, chose peu abordée.