-
Critique: Patser
Patser, long métrage, réalisation: Adil El Arbi et Billal Fallah, scénario: Adil El Arbi, Billal Fallah, Nabil Ben Yadir, Bram Renders, Kobe Van Steenberghe et Hendrik Verthé, distribution: Gene Bervoets, Jeroen Perceval, Matteo Simoni, Axel Daeseleire, Hans Royaards, Paloma Aguilera Valdebenito
Crime, Belgique, 125', sortie le 24/01/2018, distribué par KFDL'histoire: Le parcours de quatre jeunes glandeurs du quartier ‘t Kiel à Anvers, prêts à tout pour devenir des légendes du grand banditisme. Ils foncent tête baissée en plein dans une guerre des gangs dont les enjeux les dépassent largement, et déclenchent malgré eux un cyclone d’emmerdes qui aura des répercussions jusqu’en Colombie.
La critique de Michel Decoux-Derycke: Je n'avais pas du tout apprécié le précédent film, "Black", du duo El Arbi-Fallah. Comme il ne faut pas rester sur une mauvaise impression, j'ai vu "Patser" et la mauvaise impression est toujours là. Je n'accroche pas au cinéma des deux compères qui, par ailleurs, ont un certain talent dans la réalisation. Ici, déjà, ce qui m'a gêné, c'est le son à fond les manettes, j'ai eu la sensation d'être constamment dans une discothèque et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'à dix heures du matin (heure à laquelle j'ai vu le film), ça fait désordre. Il y a également le fait que l'on veut faire comme les Américains, en appuyant tellement sur cette référence que cela en dénature l'hommage. On sait bien que le duo a envie d'Amérique mais là, c'est trop.
Pour conclure, je dirais que tous les goûts sont dans la nature et qu'on a parfaitement le droit de ne pas aimer un style de cinéma.
Tags : Patser, Adil El Arbi, Billah Fallah, Nabil Ben Yader, Matteo Simeoni, Jeroen Perceval