Critique: Les souvenirs

Les souvenirs de et avec Jean-Paul Rouve, Michel Blanc, Annie Cordy, Mathieu Spinosi, Audrey Lamy, Chantal Lauby, Flore Bonaventura, William Lebghil

L'histoire: Romain a 23 ans. Il aimerait être écrivain mais, pour l'instant, il est veilleur de nuit dans un hôtel. Son père a 62 ans. Il part à la retraite et fait semblant de s'en foutre. Son colocataire a 24 ans. Il ne pense qu'à une chose : séduire une fille, n'importe laquelle et par tous les moyens. Sa grand-mère a 85 ans. Elle se retrouve en maison de retraite et se demande ce qu'elle fait avec tous ces vieux. Un jour son père débarque en catastrophe. Sa grand-mère a disparu. Elle s'est évadée en quelque sorte. Romain part à sa recherche, quelque part dans ses souvenirs...

La critique de Michel Decoux-Derycke: Le troisième long métrage de Jean-Paul Rouve, à la fois réalisateur et acteur comme dans ses autres films, est une adaptation cinématographique du roman "Les souvenirs" de David Foenkinos. C'est une réussite. Un bijou de tendresse, de pudeur et d'humour. On rit, on pleure, par moments, les deux à la fois. Il met en lumière une question se posant de plus en plus dans notre société: que va-t-on faire de nos anciens ? 
Le succès du film est principalement dû à un très bon casting. En premier lieu, Annie Cordy jouant la grand-mère. Elle prouve une nouvelle fois que, sous ses airs rigolos, c'est une grande actrice. Dommage que d'autres réalisateurs n'aient pas pensé à elle plus souvent. Il y a aussi Mathieu Spinosi (Romain, le petit fils) est une belle révélation tout comme William Lebghil (Karim, le pote de Romain), Michel Blanc impeccable en fils un peu paumé, Audrey Lamy hilarante en directrice de maison de retraite ainsi que Jean-Paul Rouve en directeur d'hôtel porté sur la bouteille devenant un père de subsitution pour Romain.

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