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Critique: La part sauvage
La part sauvage, long métrage, réalisation: Guérin Van de Vorst, scénario: Guérin Van de Vorst, distribution: Vincent Rottiers, Simon Caudry, Salomé Richard, Johan Libéreau, Walid Afkir, Sébastien Houbani
Drame, Belgique, 100', sortie le 14/03/2018, distribué par CinéartL'histoire: Après 3 ans de prison, Ben veut renouer avec son fils et trouver sa place dans la société. De travail de réinsertion en petites récidives, d'amitiés sincères en tentation intégriste, Ben va mener combat pour résister à la haine et retrouver sa dignité d'homme libre.
La critique de Michel Decoux-Derycke: La réinsertion, la religion, la quête de paternité sont des sujets qu'aborde le premier long métrage de Guérin Van de Vorst. C'est évidemment casse-gueule mais le réalisateur s'en tire avec brio et offre ainsi un film intéressant, du genre qui ne laisse pas indifférent.
C’est également le portrait d'un homme, celui de Ben, impulsif et irréfléchi, petit frappe ne se laissant pas marcher sur les pieds. Ben est interprété par Vincent Rottiers ("Le monde nous appartient", "La Marche", "Renoir") qui livre là une excellente performance. Il rend le personnage simplement humain, avec tout ce que cela implique de failles et de vulnérabilités. L'acteur français parvient à faire transparaître les états d’âmes de son personnage: son bouillonnement intérieur se lit dans son regard.
Il ne faut pas oublier les seconds rôles parce que tous apportent leur contribution au film qu'a imaginé Guérin Van de Vorst. Notamment Salomé Richard qui est dans un registre différent de "Baden Baden" et Sébastien Houbani dans un deuxième film belge peu de temps après "Noces".
Tags : La part sauvage, Guérin Van de Vorst, Vincent Rottiers, Salomé Richard, Sébastien Houbani, Simon Caudry, Johan Libéreau, Walid Afkir