-
Critique: Brabançonne
Brabançonne de Vincent Bal avec Amaryllis Uitterlinden, Arthur Dupont, Liesa Naert, Philippe Résimont, Koen Van Impe, Jos Verbist, Michel Van Dousselaere, Erika Sainte
L'histoire: L'harmonie flamande Sainte-Cécile et l'harmonie wallonne En Avant sont toutes deux sélectionnées pour représenter la Belgique à la grande finale européenne. Mais quand le soliste de Sainte-Cécile s’éteint brusquement sur le podium, Elke, la fille du chef d'orchestre flamand, a une idée pour sauver la finale: se payer Hugues, le fabuleux trompettiste de leur concurrent wallon.
La critique de Michel Decoux-Derycke: "Brabançonne" est défini comme une comédie musicale 50% wallonne, 50% flamande et 100% belge. Plus belgo-belge que ça, tu meurs. On a droit à tous les clichés sur les Wallons et les Flamands. Bon, cela passe encore puisque c'est fait dans un esprit bon enfant. Pour la comédie musicale, passez votre chemin, c'est loupé. Une bonne comédie musicale, c'est de la bonne musique et des bonnes chansons. Et surtout être emporté par un torrent musical. Ici, rien de cela. Je n'ai pas adhéré à ce mix de chansons flamandes et chansons francophones. Peut-être parce que je ne connaissais aucune des chansons flamandes. De plus, le choix des chansons francophones ne m'a pas paru très judicieux.
Quant à prendre un acteur français, Arthur Dupont pour ne pas le nommer, pour incarner le héros principal, ce n'est pas des plus heureux. Pourquoi ne pas assumer le côté belgo-belge du film jusqu'au bout ?
Tags : Brabançonne, Vincent Bal, Amaryllis Uitterlinden, Arthur Dupont, Liesa Naert, Philippe Résimont, Koen Van Impe, Jos Verbist, Erika Sainte