Critique: Apprentis parents

Apprentis parents (titre original: Instant Family) de Sean Anders avec Mark Wahlberg, Rose Byrne, Isabela Moner, Octavia Spencer, Julie Hagerty
 Comédie dramatique, Etats-Unis, 119', sortie le 27/02/2019, distribué par Sony Pictures

L'histoire: Lorsque Pete et Ellie décident de fonder une famille, ils tombent dans le monde de l'adoption. Lorsqu'ils rencontrent un trio de frères et sœurs, dont une jeune fille rebelle de 15 ans, ils se retrouvent du jour au lendemain avec 3 enfants à la maison. Pete et Ellie doivent alors rapidement apprendre les ficelles de la parentalité “instantanée”. 

La critique: Quand les Américains s'y mettent, ils savent presque faire d'aussi mauvaises comédies que les Français. Oui, me direz-vous, Mark Wahlberg est la tête d'affiche et la réalisation n'est pas si mal. D'accord avec vous même si l'acteur américain susnommé n'est pas considéré comme un acteur rigolo, il en est franchement très loin. Pour ce qui est de la réalisation, les presque 50 millions de dollars alloués sont utilisés.
Le plus énervant, c'est cette propension des films américains à cocher les cases. Par exemple, au moment où l'on voit les futurs parents adoptifs, c'est flagrant, outre le couple vedette (les Wagner, blanc, bien blanc et aisé), on a le couple très catholique, le couple gay avec une petite originalité, l'un des deux est noir, et aussi la femme seule en quête d'une future vedette du sport. Sans oublier que les enfants que vont adopter les Wagner sont des latinos, n'en jetez plus, la cour est pleine. Ah oui, il manque quand même des Asiatiques, un oubli ?
Ne perdez pas votre temps, cette semaine du 27 février, il y a au moins deux films à voir: "Marie Stuart, Reine d'Ecosse" et "Vice".