Critique: A la dérive

A la dérive (titre original: Adrift) de Baltasar Kormákur avec  Shailene Woodley, Sam Claflin, Jeffrey Thomas, Elizabeth Hawthorne, Grace Palmer
Drame, USA, 105', sortie le 04/07/2018, distribué par The Searchers

L'histoire: Tami Oldham et Richard Sharp, un jeune couple, sont amoureux et prêts à passer leur vie ensemble. Ils naviguent sur un yacht de luxe sous le ciel bleu de Tahiti lorsqu’une tempête éclate et Tami perd connaissance. Lorsqu’elle se réveille, leur yacht a été détruit et son fiancé est gravement blessé. Sans moyens de communication et à des semaines du port le plus proche, Tami doit lutter pour sa vie et celle du seul homme qui compte à ses yeux.

La critique: C'est l'adaptation du récit autobiographique de Tami Ashcraft, authentique survivante d'un drame marin s'étant déroulé au début des années 80. La réalisation a été confiée à l'Islandais Baltasar Kormákur ("Contrebande", "Everest"). Le film a un côté fleur bleue énervant, ceux qui ont l'émotion facile s'en réjouiront, les autres devront subir.
La tragédie, n'oublions pas que c'est la longue dérive d'un bateau au milieu de l'océan, est polluée par des allers-retours constants, vers un passé proche et idyllique, celui d’une romance. Comme si la survie en haute mer n’était pas suffisante pour retenir pleinement l’attention des spectateurs.
La prestation de Shailene Woodley, actrice principale et également productrice, est mi-chèvre mi-chou. Elle s'est impliquée physiquement pour apporter une dose de réalisme au long métrage. Toutefois, pour être satisfait, il aurait fallu plus d'épaisseur psychologique à son personnage.