• TEFF 2017: un bilan positif

    Quand un Festival se termine, on fait le bilan, on réfléchit à ce qui a marché, ce qui a moins marché dans l’édition venant de se terminer. Au TEFF (The Extraordinary Film Festival), c’est à Luc Boland, créateur et cheville ouvrière du Festival, qu’il faut poser la question. C’est ce que j’ai fait.

    Luc Boland (c) 6néma

    Luc Boland: Le bilan est extrêmement positif. Il y a eu 20 % de spectateurs en plus cette année, les salles étaient bien pleines, entre minimum 150 et 300 personnes. Quelques séances sold out. Les gens sont enchantés. Que du bonheur !
    L’objectif fixé de 6000 spectateurs a-t-il été atteint ? Je vise toujours trop haut, on compte tout de même entre 5600 à 5800 spectateurs. Mais c’est quand même 1200 à 1400 spectateurs que l’édition précédente. Donc, c’est bien.

    Tout le monde loue la qualité de la sélection, qu’est-ce qui fait que vous arrivez à cette qualité ? J’ai un très bon comité de sélection. On reçoit énormément de films, on peut être plus dur dans nos choix. J’ai un avis prépondérant, je le reconnais. Moi, je pars du principe comme j’ai plus le temps de faire des films, je retiens des films dont je n’aurais pas honte de signer la réalisation. Tout simplement. C’est un critère.
    Vous repartez pour une cinquième édition ? Oui, toutefois, j’espère vivement avoir d’autres moyens, un minimum de quatre temps plein sinon c’est trop lourd. J’espère que les instances auront compris parce que je ne pourrais pas continuer comme ça toute ma vie. Je n’ai plus 20 ans, je porte 3 associations, j’ai eu des gros ennuis de santé donc à long terme, cela doit changer. J’ai un fils qui a besoin de moi.

    C’est la quatrième fois que je couvre le TEFF, deux fois pour des radios et deux fois pour 6néma. Je le dis toujours, c’est un Festival qui repeint la vie en couleurs. Il permet de comprendre qu’être handicapé n’est pas une tare, n’est pas un handicap. Ce Festival permet de s’ouvrir aux autres, de se confronter à des choses différentes, de faire de belles rencontres tels cette année, Isabelle de Hertogh, Josef Schovanec, Christian Rauth ou encore tous ces bénévoles qui donnent beaucoup que le Festival soit une réussite. La 4ème édition est morte, vive la 5ème !

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