• Sorties #2

    Au sommaire : « Simetierre », « Raoul Taburin a un secret », « Tanguy le retour », « C’est ça l’amour »

    « Simetierre » est la deuxième adaptation cinématographique du roman de Stephen King, la première était en 1990.
    C’est un film d’horreur classique : une famille modèle américaine s’installant dans une maison au milieu de nulle part, un cimetière pour animaux, un vieux voisin qui est la mémoire du lieu et aussi, sur la route adjacente, un camion passant à belle vitesse, il reviendra plusieurs fois sans que l’on sache d’où il sort. Conclusion, c’est un film sympa sans plus !

    Un film adapté d’une BD et c’est le cas de « Raoul Taburin a un secret », l’on sait que c’est souvent compliqué. Tout simplement, parce quand on lit la bande dessinée, on fantasme un univers qu’on ne retrouve pas sur le grand écran.
    Ici dans « Raoul Taburin », on postule qu’avec Benoît Poelvoorde, Edouard Baer et Suzanne Clément, cela va bien se passer et bien non, la somme des talents ne fait pas un bon film. On ne se sent pas porté par l’histoire pourtant touchante : un réparateur de vélos ne sachant pas rouler à vélo. On laisse filer le film en se disant qu’il y aura bien une petite pépite mais non, on voit le générique final défiler en maugréant sur la perte de temps.

    En 2001, un personnage apparaissait sur les écrans : Tanguy. Celui-ci allait caractériser un phénomène social, les jeunes adultes partant tard du domicile familial. Etienne Chatilliez était aux manettes, il avait choisi comme complices Sabine Azéma, André Dussollier et Eric Berger.
    Ce quatuor, on le retrouve dans « T anguy, le retour ». Le fameux Tanguy, parti vivre en Chine, débarque un soir devant la porte de ses parents. Sa femme l’a quitté et il a avec lui une fille de seize ans. Les parents, heureux retraités et compréhensifs au départ, vont vite être exaspérés par la propension de leur fils à reprendre son ancienne vie. Etienne Chatilliez ne fait pas dans l’original, il reprend exactement les mêmes trucs que dans Tanguy, sans même les moderniser. Et nous, de s’ennuyer ferme !

    Un retour sur « C’est ça l’amour » de Claire Burger avec, dans le rôle principal, Bouli Lanners.
    Pour « C’est ça l’amour », la réalisatrice Claire Burger a puisé dans ses souvenirs personnels pour écrire le film et tourné dans la maison de son enfance. Comme écrit plus haut, le père est joué par Bouli Lanners et c’est un excellent choix car il livre une prestation impeccable, de celle marquant les esprits, jamais on ne l’a vu comme cela dans un film.

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