• Entretien: Jean-Luc Couchard - Belgian Disaster

    Par Michel Decoux-Derycke - Jean-Luc Couchard, acteur belge issu du Conservatoire de Liège, a joué dans une vingtaine de films. Dans la liste, on retrouve "Dikkenek", "Taxi 4", "Les Barons", "Rien à déclarer", "Dead Man Talking". Prochainement, on verra Jean-Luc Couchard dans "Babysitting 2" et dans "Les Visiteurs 3".
    Je l'ai rencontré à Bruxelles. Entretien avec un homme aussi drôle dans la vie que dans les films.

    Pourquoi avoir accepté de jouer dans "Belgian Disaster" ?

    Au départ, cela s'appelait "Sauvez Wendy". J'ai beaucoup aimé le scénario, la poésie des personnages, L'histoire de ces laissés-pour-compte, ces deux gars qui vivent chez eux avec leurs femmes, les femmes travaillent et eux pas, ils sont très bien comme ça. Ce sont des petites gens qui ne demandent rien.
    J'ai apprécié l'ambiance du film, les décors. Il y a un petit côté Kusturica avec toute l'histoire du gitan. Patrick (NDLA : Glotz, le réalisateur) est fasciné par ça. Il y a aussi un peu de la comédie à l'italienne.

    Comment avez-vous abordé le rôle ?

    Raoul ? C'est ça que j'aimais bien, c'est cette amitié avec son pote. Et ces gars qui vont essayer de faire quelque chose mais qui n'ont pas les épaules, des bras cassés quoi. Ils sont tellement complémentaires, les quatre personnages, qu'on a l'impression que c'est un seul personnage.

    Jean-Luc Couchard

    C'est un film belgo-belge, cela a-t-il eu une influence sur la décision de jouer dedans ?

    J'avais dit à Patrick que je ne voulais pas faire des accents belges. Je trouve que j'en ai fait le tour, je l'ai notamment fait dans "Dikkenek" et "Il était une fois, une fois". J'ai donc dit non pour "Belgian Disaster". Par contre, c'est un film qui parle des Marolles, de la Belgique. Il a été tourné en Belgique. C'est aussi cela qui m'a plu.

    J'ai remarqué que vous tourniez de plus en plus en France, c'est une évolution ?

    Je viens de finir trois films en France. J'ai fait "Les Visiteurs 3", "Babysitting 2" et "Un jour, mon prince" qui est un premier film. L'évolution, c'est que les gens m'appellent pour un rôle sans que je doive nécessairement passer un casting.
    Pour "Les Visiteurs", j'ai quand même fait un casting. En fait, j'ai rencontré Christian Clavier au Brésil, il m'a dit qu'il avait adoré les essais. Je l'ai retrouvé sur le tournage à Prague, ville magnifique au demeurant. Mon rôle est celui d'un accusateur public. C'est un rêve de gosse, je les ai vus en 1999 et je me retrouve à jouer face à Jacquouille et Godefroy de Montmirail. Ce sont des personnages cultes.

    Vous avez fait beaucoup de théâtre, quid de ce côté-là ?

    Le théâtre, j'ai un peu arrêté. En partie pour ma fille, je devais partir en tournée six mois, du coup, je ne la voyais pas beaucoup. Puis on me proposait un an et demi, là, je ne savais plus faire de cinéma. Mon agent m'a conseillé de mettre la pédale douce sur le théâtre. De plus, j'ai raté des projets parce que j'étais sur scène. A un moment donné, il faut faire un choix.

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