Critique: Wonder Woman

Wonder Woman de Patty Jenkins avec Gal Gadot, Chris Pine, Robin Wright, Connie Nielsen, David Thewlis, Lucy Davis, Elena Anaya

L'histoire: Avant d'être Wonder Woman, elle s'appelait Diana, princesse des Amazones, entraînée pour être une guerrière impossible à conquérir. Elle est élevée sur une île isolée et paradisiaque, mais lorsqu'un pilote américain s'écrase sur leur rivage et annonce qu'un conflit à grande échelle fait rage dans le monde, Diana quitte son foyer, convaincue qu'elle doit arrêter cette menace. Combattant aux côtés de cet homme et des siens pour mettre fin à cette guerre et à toutes les guerres, Diana découvre ses vrais pouvoirs... Et son véritable destin. 

La critique de Michel Decoux-Derycke: De "Wonder Woman", j'avais le souvenir de la série télévisée avec Lynda Carter jouant le rôle titre, que Antenne 2 diffusait il y a quarante ans. Mais c'est vraiment un souvenir vague, il faut dire que les super-héros n'ont jamais été ma came Tout ça pour dire que je suis allé voir "Wonder Woman" sans aucune appréhension, vierge de toute référence, ne m'attendant pas à grand-chose. Au final, je ne me suis pas ennuyé une seconde, j'ai même été surpris d'avoir passé les 141 minutes sans coup férir.
Cela fait du bien qu'une super-héroïne dame le pion aux super-héros. Cela change des tonnes de testostérone déversés sur les écrans à coups d'effets spéciaux sans queue ni tête. Ici, par moments, il y a un abus de ralentis mais dans l'appréciation finale, cela compte très peu. Il y a une histoire bien charpentée qui nous emmène de l'île paradisiaque où Wonder Woman a vécu la première partie de sa vie à la fin de la Première Guerre mondiale, période pendant laquelle quelques Allemands jouent les jusqu'au-boutistes. 
Aussi, je retiens Cal Gadot (Diana Prince/Wonder Woman) qu'on dirait faite pour incarner la super-héroïne, elle a un certain magnétisme voire un magnétisme certain. Je me réjouis déjà de la revoir dans un deuxième opus déjà annoncé.