• Critique: Voyez comme on danse (FIFF 2018)

    Voyez comme on danse de Michel Blanc avec Michel Blanc, Karin Viard, Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve, William Lebghil,  Jacques Dutronc
    Comédie dramatique, France, 88', sortie le 10/10/2018, distribué par Cinéart, Avant-première FIFF 2018 - Festival Francophone d'Angoulême 2018

    Critique: Voyez comme on danse (FIFF 2018)

    L'histoire: Julien sent comme une présence hostile derrière lui en permanence. Alex, son fils apprend qu’Eva, lycéenne de 17 ans a oublié de le prévenir qu’il allait être père. La mère d’Eva, Véro, dans une sale passe depuis sa naissance, pense qu’elle va être obligée d’arracher le sac des vieilles pour nourrir le futur enfant. Elizabeth, dont le mari Bertrand s’est volatilisé, voit sa maison dévastée par une perquisition. Lucie, exaspérée par les délires paranos de Julien, son mari, est au bord du burn out conjugal. Serena, la maîtresse de Julien sent qu’il lui ment. Julien ne sent pas que Serena lui ment aussi. Loïc, fils aîné de Véro, seul élément stable de la bande, ne l’est pas tant que ça. Sans oublier un absent toujours très présent…

    La critique: Cela faisait seize ans que Michel Blanc n'avait plus réalisé de film, c'était alors "Embrassez qui vous voudrez", il nous gratifie maintenant de la suite. C'est un film choral, genre cinématographique très prisé en France. Cela ne donne pas toujours des résultats réjouissants mais ici, l'ancien Bronzé réussit son pari. Le casting est cinq étoiles, de Karin Viard à Michel Blanc lui-même en passant par Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve, William Lebghil et Jacques Dutronc, comment ne pas être conquis d'avance.
    Jean-Paul Rouve est Julien qui, entre sa femme Lucie (Carole Bouquet), et sa maîtresse, a l'impression d'être toujours observé. Lucie est lassée de son mari et en conséquence, n'en veut plus et n'en peut plus. Leur fils, Alex (William Lebghil), est confronté à la grossesse de sa petite amie Eva, encore aux études. La mère d'Eva, Véro (Karin Viard), est au bord de la crise de nerfs et ne sait plus comment faire pour gagner sa vie. Son fils, Loic, semble être le seul élément stable mais c'est trompeur. Charlotte Rampling retrouve son personnage de "Embrassez qui vous voudrez" alors que son mari Bertrand (Jacques Dutronc), part en voyage comme si de rien n'était et se retrouve au coeur d'une affaire judiciaire.
    En plus de la belle distribution, l'humour est tout le temps présent avec des dialogues savoureux, des répliques assassines. J'ai passé un bon moment, Michel Blanc prouve qu'il sait toujours y faire et je m'aperçois que j'ai aimé toutes ses réalisations.


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