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Critique: Une Vie Normale (TEFF 2017)
Une Vie Normale, documentaire, réalisation: Edouard Cuel et Gaël Breton
France, 54', Prix du Documentaire Social de Deauville - Prix du Public Etoiles de la SCAM - Prix du Public au Festival du Film de FamilleL'histoire: Vincent est un jeune homme trisomique de 21 ans. Il est ceinture noire de karaté et apprenti serveur en salle. Il aimerait travailler comme tout le monde, vivre de façon autonome et avoir une histoire d’amour. Son père va tout faire pour l’aider à trouver un travail afin d’avoir cette indépendance qu’il désire tant. Mais dans quelle mesure est-il possible pour Vincent d’obtenir les qualifications nécessaires et dans quelle mesure la société est-elle prête à l’accepter ?
La critique de Michel Decoux-Derycke: Vincent est un combattant de la vie. Il veut être comme tout le monde, c'est-à-dire avoir un travail lui permettant d'être indépendant. C'est ce que raconte le film co-réalisé notamment par le père de Vincent.
Vincent trouve un stage en hôtellerie, dans un hôtel Ibis, non pas en cuisine mais en salle, on pourrait croire que cela ne va pas fonctionner, petit à petit, il va s'intégrer, démontrer qu'il est capable de travailler comme tout un chacun. Il va aussi vouloir passer un CAP et là, vont commencer les problèmes pour lui. Aucune école n'en veut, en prétextant que les réactions des autres élèves seraient négatives, on apprendra plus tard que cela n'a pas été du tout le cas. Quelques touches d'humour parsèment le film, quelques peines aussi surtout pour le père qui veut que son fils soit heureux.
Sachez que tout est bien qui finit bien, Vincent obtiendra un contrat à durée indéterminée chez Ibis, qu'il y travaille depuis trois ans maintenant. C'est peut-être un cas exceptionnel mais cela démontre qu'avec de la volonté et un minimum d'intelligence, on peut intégrer des handicapés dans le milieu du travail
Tags : Une Vie Normale, Documentaire, Edouard Cuel, Gaël Breton, France