Critique: Un homme idéal

Un homme idéal de Yann Gozlan avec Pierre Niney, Ana Girardot, André Marcon, Valeria Cavalli, Marc Barbé, Thibault Vincon

L'histoire: Mathieu, 25 ans, aspire depuis toujours à devenir un auteur reconnu. Un rêve qui lui semble inaccessible car malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à être édité. En attendant, il gagne sa vie en travaillant chez son oncle qui dirige une société de déménagement… Son destin bascule le jour où il tombe par hasard sur le manuscrit d’un vieil homme solitaire qui vient de décéder. Mathieu hésite avant finalement de s’en emparer, et de signer le texte de son nom... Devenu le nouvel espoir le plus en vue de la littérature française, et alors que l’attente autour de son second roman devient chaque jour plus pressante, Mathieu va plonger dans une spirale mensongère et criminelle pour préserver à tout prix son secret…

La critique: Nous sommes dans un thriller classique jouant sur la descente aux enfers d’un personnage mentant à tout le monde en se faisant passer pour l’auteur d’un roman qu’il a volé. Rien de vraiment original. Par contre, la réalisation est plus intéressante, elle joue sur la beauté de la lumière du sud de la France.
Pierre Niney est de toutes les scènes. Il éclipse quasi totalement les personnages secondaires qui n'ont déjà pas grand-chose à défendre. Tel Ana Girardot qui, au départ, est celle qui permet au personnage de Pierre Niney d'entrer dans le monde littéraire et, par mariage, dans le monde de la bourgeoisie. Elle est vite rejetée à la périphérie du film. Il est dommage de ne pas avoir creuser davantage son personnage.
En fait, cela ne fonctionne pas, il y a beaucoup d'invraisemblances. On peut passer sur une voire deux mais quand il y en a plus, cela gâche tout, surtout dans un thriller. Reste que Pierre Niney sauve quelque peu les meubles et démontre qu'il sait jouer des personnages inquiétants, moins lisses.