Critique: The Cured (BIFFF 2018)

The Cured, long métrage, réalisation: David Freyne, scénario: David Freyne, distribution: Ellen Page, Sam Keeley, Tom Vaughan-Lawlor, Stuart Graham, Paula Malcomson, Hilda Fay
Drame - Horreur, Irlande, 95'

L'histoire: Une maladie transformant les gens en zombies a été éradiquée, enfin pas tout à fait. Les zombies une fois guéris sont discriminés par la société et leurs propres familles, ce qui provoque des problèmes sociaux. Cela conduit à des troubles sociaux.

La critique de Michel Decoux-Derycke: C'est le premier long métrage de David Freyne, par ailleurs écrivain. Il s'était bien entraîné puisqu'il avait réalisé six courts métrages et une série télé documentaire en une dizaine d'années.
"The Cured" adopte une approche très réaliste, plutôt militante si on lit bien entre les lignes. N'oublions pas que le réalisateur est irlandais et qu'il a donc vécu à côté d'un pays: l'Irlande du Nord où il y a des troubles pendant pratiquement trente ans, cela a dû le marquer. Donc, il y a des militaires pervers harcelant constamment les zombies guéris, des manifestants anti-zombies, des groupes de soutien aux zombies qui les transforme en terroristes, des incurables pris au piège dans une prison où un médecin teste un nouvel antidote.
D'aucuns pourraient dire que "The Cured" ferait bien de nous effrayer plutôt que de nous faire réfléchir. Mais pourquoi ne pas faire passer un message à travers ce genre de film ? Il est sans doute mieux perçu, mieux compris par les spectateurs.