• Critique: Sámi Blood

    Sámi Blood (titre original: Sameblod) de Amanda Kernell avec Lene Cecilia Sparrok, Mia Erika Sparrok, Maj-Doris Rimpi, Olle Sarri, Hanna Alström, Anders Berg, Malin Crépin

    Affiche Sami Blood

    L'histoire: Elle Marja, 14 ans, est une jeune fille du peuple Sámi, des éleveurs de rennes, victime du racisme des années 30. Elle se met alors à rêver d’une nouvelle vie, mais elle va devoir changer d’identité et rompre tous les liens avec sa famille et sa culture si elle veut accomplir son objectif.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Le premier long métrage de Amanda Kernell, auteur d'une dizaine de courts métrages, est le récit d'une jeune fille en quête de respect et de liberté. Son mal-être est la conséquence directe de l'ostracisme ayant frappé les Lapons dans l'entre-deux-guerres (le film se déroule dans les années 30), ceux-ci était considérés par les Suédois comme des sous-développés. Cela raconté dans le premier tiers, à travers une série d'actes de violence et d'humiliations ordinaires dont une visite médicale plus que révoltante.
    Sans concessions, sans pathos, âpre, "Sami blood" est avant tout un beau portrait de femme. C'est une jeune actrice, dont c'est le premier film, à la beauté sauvage qui incarne le rôle principal, celui d'Elle Marja. Elle est impressionnante de vérité. C'est aussi la dénonciation d'une société (suédoise) supposée lisse mais dont les zones d'ombre sont bien dissimulées.
    "Sami Blood", littéralement le sang des Sami, peuple autochtone du nord de la Suède, a remporté plusieurs prix notamment à Venise, Thessalonique, Göteborg.

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