-
Critique: MILF
MILF de Axelle Lafont avec Axelle Lafont, Marie-José Croze, Virginie Ledoyen, Victor Meutelet, Matthias Dandois, Waël Sersoub
Comédie, France, 96', sortie le 16/05/2018, distribué par Distri7L'histoire: Trois amies partent dans le Sud vider la maison de l’une d’entre elles, afin de la vendre. Pendant ces quelques jours, elles vont devenir les cibles privilégiées de trois jeunes garçons, pour qui ces femmes seules, approchant la quarantaine, sont bien plus séduisantes que les filles de leur âge…
La critique de Michel Decoux-Derycke: Pour ceux qui ne le sauraient pas, MILF signifie Mother I’d Like to Fuck. C'est un terme utilisé pour désigner une catégorie de films pornos centré sur des femmes entre 35 et 65 ans. Axelle Laffont en fait le sujet d’une comédie que l'on suppose délirante et désinhibée, vu ses folles prestations en Miss Météo sur Canal +. On se trompe complètement, on a devant soi un truc, un machin, un bazar qu'on a du mal à nommer film.
En fait, Axelle Laffont n’a rien à raconter. Le niveau d’écriture atteint le néant absolu du début à la fin (aucun enjeu, aucune évolution, rien, nada !). Elle se contente d’aligner des vidéos de vacances entre copines (là, c’est sûr, elles ont dû bien s’amuser) sans chercher à aller plus loin que son pitch. En gros, ça se marre, ça bronze, ça se baigne, ça se trémousse en boîte de nuit et ça baise, c'est à peu près tout.
Pour ce qui des personnages, la réalisatrice-scénariste s’est donnée le rôle le moins favorable, celui de la quadra chaudasse draguant non-stop et enchaînant plus de positions aguicheuses que dans un magazine X. A ses côtés, Marie-Josée Croze et Virginie Ledoyen sont insipides. Ajoutez-y des péripéties qui n’en sont pas (bain de minuit raté, concours de chevaux, chamaillerie entre potiches, …), une Florence Thomassin surjouant la cougar, une fin vite expédiée, un pélican dont on se demande ce qu'il fout là.
Y a-t-il besoin d'une conclusion ?
Tags : MILF, Axelle Lafont, Marie-José Croze, Virginie Ledoyen, Victor Meutelet, Matthias Dandois, Waël Sersoub