• Critique: Le Serpent aux mille coupures (BIFFF 2017)

    Le Serpent aux mille coupures de Eric Valette avec Tomer Sisley, Terence Yin, Pascal Greggory, Stéphane Debac, Erika Sainte

    Affiche Le Serpent aux mille coupures

    L'histoire: Sud Ouest de la France, hiver 2017. Un motard blessé quitte les lieux d’un carnage. Le mystérieux fugitif trouve refuge chez les Petit, une famille de fermiers qu’il prend en otage. A ses trousses: des barons de la drogue colombiens, le lieutenant colonel Massé du Réaux, et un tueur à gage d’élite, qui sont bien décidés à le neutraliser, par tous les moyens. L'homme a déclenché une vague de violence dont personne ne sortira indemne… 

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Adapté du roman éponyme de DOA paru dans la Série noire en 2009, "Le Serpent aux mille coupures" est le sixième film de Eric Valette. On ne peut pas dire que ce soit une franche réussite. Le scénario (mais y en a-t-il un ?) tient sur une feuille de papier à cigarette, les dialogues sont à pleurer, les personnages sont mal dégrossis. Surnage à peine la tentative de faire un polar différent mais il faut vraiment chercher la différence. 
    Trop d'intrigues tue l'intrigue, c'est un des gros problèmes du film. Résumons: une famille, exploitante d'une ferme et victime de la vindicte raciste des gens du coin parce que l'homme est noir, est prise en otage par un motard blessé dont on apprend que c'est un terroriste recherché mais on ne sait pas pourquoi. Avant d'arriver là, le motard a tué trois types, apparemment trafiquants de drogue, le père de l'un des trois envoie un sbire pour venger son fils. Le sbire est un asiatique qui tue plus vite que son ombre et quelquefois de manière plus que bestiale (cf. un découpage de sein à vif). Sans oublier le commandant de gendarmerie présent physiquement mais absent du cerveau. Bref, n'en jetez plus, la cour (de ferme) est pleine. Tout cela interprété (!?) par des acteurs dont la conviction est égale à un sondage de Jacques Cheminade (c'est-à-dire 0%).


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