• Critique: La Tour sombre

    La Tour sombre (titre original: The Dark Tower) de Nikolaj Arcel avec Idris Elba, Matthew McConaughey, Katheryn Winnick, Jackie Earle Haley, Abbey Lee, Alex McGregor

    Affiche La Tour sombre

    L'histoire: Le pistolero Roland de Gilead est lancé sur les traces de l'homme en noir, première étape dans sa quête de la mythique Tour sombre, lieu servant de point de connexion entre tous les univers qui lui permettrait de sauver son monde sur le point de s'écrouler.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Le film est basé sur la série  de huit romans"La Tour sombre", écrite par Stephen King, et inspirés par un poème de Robert Browning "Le chevalier Roland s'en vint à la Tour noire". Rude tâche à laquelle s'est attelée Nikolaj Arcel le réalisateur de "Royal Affair" ainsi que le scénariste de "Millénium" (premier volet) et de la série "Les Enquêtes du département V" (deuxième et troisième partie).
    L’histoire originale de Stephen King est intéressante en elle-même. Les spectateurs se retrouvent ancrés dans le monde et la culture d'aujourd'hui, tout en admirant la dualité dystopique avec un monde fantastique sombre où la magie, les armes et la guerre sont idéalisés. Toutefois, le scénario adapté par quatre scénaristes, dont le réalisateur lui-même, n’en explore que la surface, rendant le tout un peu trop simple, un peu trop consensuel.
    Du côté acteurs, Matthew McConaughey (Walter Padick/Walter o'Dim, l'homme en noir) cabotine à qui mieux mieux, vole la vedette à chacune des scènes où il apparaît, jouant les méchants avec délectation: un mélange de méchanceté, d’humour et d’ambiguïté. Idris Elba (Roland de Gilead) est assez convaincant dans la peau du Pistolero, même si le récit empêche son personnage d’évoluer ou de se faire valoir plus. Le jeune Tom Taylor (Jake Chambers) est n'est pas trop mal du tout dans le rôle du jeune garçon.
    Un des gros problèmes de ce long métrage est sa durée, bien trop court ! Résumer huit livres en seulement 95 minutes, cela donne une idée des coupures qui ont dû s'opérer. Les fans de Stephen King en seront pour leurs frais, les autres seront désappointés.

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