Critique: Annabelle 2: la Création du Mal

Annabelle 2: la Création du Mal (titre original: Annabelle: Creation) de David F. Sandberg avec Alicia Vela-Bailey, Miranda Otto, Stephanie Sigman, Anthony LaPaglia

L'histoire: Encore traumatisés par la mort tragique de leur petite fille, un fabricant de poupées et sa femme recueillent une bonne sœur et les toutes jeunes pensionnaires d'un orphelinat dévasté. Mais ce petit monde est bientôt la cible d'Annabelle, créature du fabricant possédée par un démon… 

La critique de Michel Decoux-Derycke: A l’heure des remakes, reboots et autres fausses bonnes idées, "Annabelle 2 : la Création du Mal" va à contre-courant et propose tout ce qu’il y a de plus classique dans ce que le cinéma d’horreur offrait dans les années 50 et 80: une maison hantée effrayante, des effets efficaces, de bons acteurs ou encore un méchant à peine visible, mais pourtant constamment présent. Le réalisateur David F. Sandberg a compris que les gens venaient pour sursauter, avoir peur et pas pour rire devant un scénario stupide ou des acteurs au rabais. Ainsi pas question d’inventer une histoire  absurde à la poupée ou de jouer sur des effets et une fin absurde,  le long métrage qui nous occupe joue clairement sur le suspens.
L’histoire est prenante du début à la fin, ne souffre d’aucun temps mort, "Annabelle 2: la Création du Mal" n’ennuie jamais et surprend par moments. Car si le film est autorisé aux plus jeunes, David F. Sandberg ose tout de même proposer une ou deux scènes aux images fortes là où tous les autres réalisateurs ne montrent absolument plus rien. Ainsi le film comprend du sang, chose impossible dans les films d’horreurs des années 2000 autorisés aux moins de 12 ans, et bon sang que cela fait du bien.