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Critique: La Tierra Roja
La Tierra Roja de Diego Martinez Vignatti avec Geert Van Rampelberg, Eugenia Ramirez Miori
L'histoire: Pierre est un exploitant forestier qui travaille pour une multinationale accusée de déverser des agro-toxiques dans la région de Misiones en Argentine. Epris d'une jeune militante, il va vouloir faire machine arrière. Mais quand la guerre sociale éclate, on ne change pas de camp si facilement.
La critique de Michel Decoux-Derycke: Quatrième long-métrage de l’Argentin Diego Martinez Vignatti, celui-ci a un parcours atypique. Il a d’abord suivi un cursus d’avocat dans son pays natal avant de s’installer en Belgique et de s’inscrire à l’INSAS. D'abord chef-opérateur, il réalise ensuite un documentaire ("Nosostros") puis deux fictions ("La Marea" et "La Cantante de Tango").
C'est une fiction mais par moments, on a l'impression d'être dans un documentaire, c'est là que le bât blesse. La fiction affadit quelque peu le propos, pourtant très intéressant. On y voit la lutte des paysans contre des multinationales, soutenues par les autorités locales, les empoisonnent sans états d'âme. C'est une dénonciation du capitalisme sauvage.
Cela dit, malgré cet hiatus, le film est prenant et nous permet de réfléchir sur notre monde actuel.
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