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Critique: Je suis mort mais j'ai des amis
Je suis mort mais j'ai des amis de Guillaume et Stéphane Malandrin avec Wim Willaert, Bouli Lanners, Lyes Salem, Serge Riaboukine
L'histoire: A la veille de leur départ pour leur première tournée en Californie, trois amis rockers se retrouvent confrontés au décès absurde de Jipé, le leader de leur groupe. Parce que l'amitié est plus forte que tout, ils décident de mener à bien cette tournée tant espérée. Leur voyage prendra une direction pour le moins déroutante à l’apparition de l’amant de leur meilleur ami disparu… un pilote de l’armée de l’air moustachu !
La critique de Michel Decoux-Derycke: Six ans après"Où est la main de l'homme sans tête", les frères Guillaume et Stéphane Malandrin reviennent avec une comédie. En tête d'affiche, deux acteurs belges: l'un francophone, Bouli Lanners et l'autre néerlandophone, Wim Willaert.
C'est un road-movie nous emmenant de la Belgique vers le grand-nord canadien. C'est surréaliste, bien belge quoi ! Rien que l'idée d'emmener en tournée américaine l'urne contenant les cendres du leader du groupe rock, malencontreusement mort près d'une friterie, vaut son pesant de cacahuètes. Egalement la découverte de la vie cachée de ce fameux leader, en fait, il avait un amant depuis cinq ans. Il y a aussi la rencontre entre ces Belges plutôt spéciaux et les habitants, tout aussi spéciaux, de Schefferville, petite ville du grand-nord canadien. Cela va donner lieu à des situations cocasses.
Plus que l'histoire quelque peu foutraque, j'ai apprécié l'interprétation complètement folle de Wim Willaert, il forme un bon duo avec Bouli Lanners.Lire aussi l'entretien avec Wim Willaert
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