• Critique: Ghost in the Shell

    Ghost in the Shell de Rupert Sanders avec Scarlett Johansson, Michael Pitt, Takeshi Kitano, Michael Wincott, Juliette Binoche, Pilou Asbæk, Kaori Momoi

    Critique: Ghost in the Shell

    L'histoire: Les aventures d’un cyborg féminin qui dirige, avec Daisuke Aramaki, l’unité d’élite de la Section 9 dont le rôle est de protéger le monde des plus grandes menaces technologiques. Ils sont confrontés à un puissant ennemi qui a pour but l’élimination des avancées en cyber technologie de la société Hanka Robotic.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Il y eût d'abord le manga de Masamune Shirow publié en 1989 puis les adaptations en longs métrages animés, "Ghost in the Shell" en 1995 et "Innocence" en 2004 et enfin en 2017, le long métrage sort en "humain" réalisé par Rupert Sanders dont c'est le deuxième film, le premier étant "Blanche-Neige et le Chasseur". Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais lu le manga, ni vu les deux adaptations donc j'étais vierge de toute référence.
    La grande force du film, le fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde, réside dans le fait qu'esthétiquement, le film est plutôt irréprochable, de même que techniquement. Scarlett Johansson, qui aime bien jouer les femmes spéciales comme dans "Lucy" et "Under the skin", est vraiment bien en Motoko, au corps complètement fabriqué avec un cerveau humain, elle donne chair à ce cyborg. C'est un choix judicieux, comme pour l'ensemble du casting: Pilou Asbaek tout bon en Batou, Takeshi Kitano est impressionnant comme souvent, Michael Pitt est convaincant en méchant, Juliette Binoche ne joue pas les potiches à l'accent improbable, en quelques scènes, elle arrive à créer un personnage intéressant.
    L'histoire est de bonne facture avec plusieurs questions nous venant à l'esprit: qu'est-ce qui fait de nous des humains ? Une vie humaine vaut-elle mieux qu'une vie artificielle ? Qu'en est-il de nos souvenirs ?  Pour un blockbuster, ce n'est pas mal du tout et cela nous change.
    Bref, c'est un bon divertissement et la fin laisse supposer qu'il pourrait y avoir une suite.

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