• Critique: Coureur

    Coureur de Kenneth Mercken avec Fortunato Cerlino, Niels Willaerts, Koen De Graeve, Karlijn Sileghem, Loïc Bellemans, Günther Lesage, Anton Petrov, Vadislav Prigunov
    Drame - Sport, Belgique, 96', sortie le 13/03/2019, distribué par Paradiso

    Affiche Coureur

    L'histoire: Le jeune et talentueux coureur cycliste Félix est sur le point de s'associer à une équipe semi-professionnelle en Italie. Il veut à tout prix suivre les traces de son père, qui veut absolument que son fils réussisse mieux que lui. Cependant, la santé fragile de Félix ne tiendra pas le coup dans le monde impitoyable du cyclisme et sa compétition féroce.

    La critique: Des films sur le cyclisme, j'en ai vu peu, le dernier en date pour moi est "Un Ange" de Koen Mortier, consacré à la déchéance d'un coureur, l'année dernière. Ici, avec "Coureur", nous avons un film réalisé par un ancien coureur semi-pro. Il y a un lien entre les deux films puisque l'un des producteurs de "Coureur" est Koen Mortier, le réalisateur de "Un Ange.
    Kenneth Mercken s’appuie sur son expérience personnelle pour réaliser son premier long métrage, il en est aussi le scénariste. Dans le film, on ne voit pas de belles choses, on a le côté sombre du cyclisme: le dopage, les arrangements, ... C'est cela qui rend "Coureur" attrayant, c'est qu'on explore de l'intérieur la vie d'un jeune coureur décidé à se faire une place au soleil. En fait, nous sommes dans la comédie humaine. Amour, haine, trahisons, réconciliations.
    Ce que j'ai aimé, c'est que l'on s'attache au personnage principal Félix essayant de démontrer à son père qu'il peut faire mieux que lui, qu'il peut le dépasser. Malheureusement, il n'en a pas les moyens physiques. C'est ce combat que l'on suit au travers d'une préparation dans tous les sens du mot en Italie.

    Kenneth Mercken s'est aussi attaché à réaliser un vrai film de cinéma. Il n'a pas bêtement collé des plans l'un à la suite de l'autre. Il y a de la recherche esthétique, les scènes de course sont vraiment belles, et en plus, on a l'impression d'être dedans.
    Bref, si je devais ne retenir qu'une chose de "Coureur", c'est la sincérité.


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