Critique: Comme un avion

Comme un avion de et avec Bruno Podalydès, Sandrine Kiberlain, Agnès Jaoui, Vimala Pons, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi

L'histoire: Michel, la cinquantaine, est passionné depuis toujours par les avions. Un jour, il tombe en arrêt devant des photos de kayak: on dirait presque un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak, pagaie des heures sur son toit, et rêve d'épopées en solitaire. Michel se décide enfin à partir sur une jolie rivière inconnue. Sa première escale est dans une guinguette où il rencontre la patronne Laetitia, la jeune serveuse Mila et les quelques habitués. Michel y installe sa tente pour la nuit... et, le lendemain, a beaucoup de mal à quitter les lieux...

La critique de Michel Decoux-Derycke: Le film de Bruno Podalydès a été tourné dans l'ordre chronologique, chose plutôt rare au cinéma. Dans le cas de "Comme un avion", il y a eu une première partie de tournage avec Sandrine Kiberlain suivie d'une seconde étape avec Agnès Jaoui et Vimala Pons.
Nous sommes dans une comédie sympathique et pleine d'humour. Un quinquagénaire, fan de l'Aéropostale, va tomber en pâmoison devant un kayak (quelle idée !). Avec celui-ci, il va partir dans une sorte de voyage initiatique. Voyage au cours duquel il va faire des rencontres et se remettre en question. Plus que le personnage principal joué par le réalisateur lui-même, ce sont les femmes qui sont le point central. Tout d'abord Sandrine Kiberlain qui joue sa femme, toujours aussi lumineuse, ensuite Vimala Pons, belle plante au physique quelque peu atypique et enfin, Agnès Jaoui, en patronne de guinguette. Ajoutons à cela un running-gag avec Pierre Arditi en pêcheur irascible.
Au final, c'est un film dont on ressort plus léger.