Critique: Cake

Cake de Daniel Barnz avec Jennifer Aniston, Adriana Barraza, Anna Kendrick, Sam Worthington, Felicity Huffman, Mamie Gummer, William H.Macy, Chris Messina

L'histoire: Claire Bennett souffre, et sa souffrance fait qu'elle reporte toute sa colère sur son entourage et celui-ci peu à peu se détourne d'elle. Après le suicide d'une des membres d'un groupe de soutien auquel appartient Claire, elle devient fascinée par celui-ci et tente de percer le mystère de ce qui a poussé la jeune femme à commettre l'irréparable.

La critique de Michel Decoux-Derycke: Nommée aux Screen Actors Guild Award et aux Golden Globes, Jennifer Aniston n'a pas réussi la passe de trois avec une nomination aux Oscar. En y regardant bien, cela paraît logique, non pas à cause de sa prestation, mais parce que Julianne Moore, dans "Still Alice", joue dans le même registre: une femme luttant contre la maladie. L'Académie a donc tranché entre les deux. Dommage pour Jennifer Aniston, toutefois, il est clair que si elle reproduit la même prestation dans d'autres films, elle luttera pour la statuette dorée.
Donc, Jennifer Aniston est plus que convaincante dans le rôle de cette femme perclue de douleurs et n'ayant pas sa langue dans sa poche. Sans maquillage, les traits fatigués, elle livre une superbe interprétation. Plus connue pour ses rôles dans des comédies, elle met ainsi une claque à ceux qui doutaient de ses qualités de comédienne. Elle est aussi bien entourée, tous les rôles secondaires sont au diapason.
Je suis moins enthousiasmé par l'ensemble du film. Il y a trop de passages obligés: la dispute avec la thérapeute, la balade nostalgique, ... Cela donne au film un côté premier de la classe.