Critique: American Honey

American Honey de Andrea Arnold avec Shia LaBeouf, Sasha Lane, Riley Keough, McCaul Lombardi, Arielle Holmes

L'histoire: Star, une adolescente, quitte sa famille dysfonctionelle et rejoint une équipe de vente d’abonnements de magazines, qui parcourt le midwest américain en faisant du porte à porte. Aussitôt à sa place parmi cette bande de jeunes, dont fait partie Jake, elle adopte rapidement leur style de vie, rythmé par des soirées arrosées, des petits méfaits et des histoires d’amour… 

La critique de Michel Decoux-Derycke: Avec "American Honey" en 2016, c'est la troisième fois, après "Red Road" en 2006 et"Fist Tank" en 2009, que la réalisatrice britannique Andrea Arnold remporte Prix du Jury au F estival de Cannes. Malgré cette récompense, "American Honey" ne va pas rester dans les mémoires, c'est un road-movie interminable, aussi long que la route que les protagonistes du film font. Pendant près de trois heures, on suit la vie de Star, adolescente déjà mère, confiant ses jeunes enfants à sa mère, qui parcourt l'Amérique avec une bande de jeunes en vendant des magazines. On suit aussi leur mode de vie, leurs fêtes, leurs amours, ... Bref, rien de nouveau sous le soleil.
On est vite lassé par la répétition, le même mode de fonctionnement. Cela tourne  en rond. Toutefois, quelques moments sont intéressants mais ce n’est pas suffisant. C'est là qu'on se dit qu'il y avait mieux à faire.
Pour ce qui est de l’interprétation, je retiens les prestations de Sasha Lane et Shia LaBeouf. Ils tiennent leurs rangs mais pour le reste, il est difficile de retirer quelqu’un du lot.