• Critique: Vicky

    Vicky de Denis Imbert avec Victoria Bedos, Chantal Lauby, François Berléand, Benjamin Biolay, Marc Andreoni

    L'histoire: A presque 30 ans, Victoire la petite dernière de la célèbre famille Bonhomme, l'éternelle enfant sage de la tribu, décide enfin de s'émanciper en découvrant l'alcool, le sexe, et... sa voix. Grâce à Banjo, un chanteur de bar et d'Elvis, elle va réussir à prendre son envol en chantant l'amour avec pudeur et le sexe sans tabou, et entraîne sa mère avec elle au grand dam de son père et de son frère.

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Victoria Bedos est la plus jeune fille de Guy Bedos, elle est la scénariste de "La Famille Bélier" (plus de 7 millions d'entrées en France) et aussi celle  du film qui nous occupe. Elle est aussi l'actrice principale et s'est associée à Denis Imbert dont c'est la première réalisation. Finalement, une femme-orchestre !
    Cela démarre bien avec des personnages bien dessinés: la fille de trente ans obligée de revenir à la maison faute de moyens, le père, comédien connu, intransigeant avec la discipline et la mère plutôt cool. Le père est joué par François Berléand toujours aussi pince-sans-rire et la mère par Chantal Lauby, cela faisait longtemps que je ne l'avais vue aussi bien dans un film.
    Dommage que la partie comédie s'éteigne assez vite parce qu'elle était assez réussie. Le film vire, non pas au drame, mais à une sorte d'études de moeurs. Comment une fille de trente ans s'émancipe-t-elle de ses parents et vit son premier grand amour ? Cela dit, ce n'est pas inintéressant. C'est une tranche d'âge oubliée, celle entre la fin des études et le début de la vraie vie professionnelle.

    Affiche Vicky

     

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