• Critique: Skin and Bones (TEFF 2015)

    Skin and Bones, documentaire de Michael Dinesen

    L'histoire: Trois jeunes hommes partagent une amitié basée sur l'humour noir, et comme tous les autres jeunes, ils portent un grand intérêt pour le cinéma, le sport, les filles et la fête. Ils partagent également une vie sérieusement hypothéquée: ils souffrent d’une dystrophie musculaire progressive. Le film suit leur vie quotidienne pendant quatre ans, dont un voyage à Berlin pour trouver des partenaires sexuels. 

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Souvenez-vous "Hasta la vista", film belge ayant trusté plusieurs prix et connu le succès en salles. C'est à peu de choses près la même histoire mais à la sauce documentaire et danoise. Trois jeunes hommes,  très loin dans la maladie et coincés dans une chaise roulante, veulent connaître l'amour. Pour cela, ils vont aller à Berlin. 
    On voit d'abord les préparatifs, l'excitation de ces trois gaillards faisant leur choix sur Internet et surtout une libération de la parole concernant la sexualité. Puis l'arrivée à l'endroit choisi avec leurs accompagnants, ceux-ci vont les mettre en place puisqu'ils ne sont pas autonomes. Ensuite l'arrivée des filles et là, on voit sans voir. Les trois jeunes hommes auraient voulu que le réalisateur ose plus, filme plus mais lui, son optique était de montrer le toucher plus que l'acte. C'est sans doute pour cela que le film souffre d'une absence de vrai point de vue, le réalisateur se retrouvant le cul entre deux chaises. 
    Lors du tournage, l'un des trois protagonistes est décédé brutalement. Les deux compères restants sont, à l'heure actuelle, toujours vivants et veulent retourner à Berlin.

    Photo Skin and Bones (TEFF 2015)


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