Critique: Woman at War

L'histoire: Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande. Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…

La critique: En réfléchissant bien, je dois avoir vu deux films islandais sur ces dix dernières années, avant "Woman at War", ce fut "Rams" il y a trois ans et j'avais bien aimé. 
La force du film, c'est l'actrice principale Halldóra Geirharðsdóttir, elle incarne une activiste jusqu'au-boutiste, la cinquantaine rayonnante, avec du panache et de l'opiniâtreté. Elle lutte contre une multinationale ayant entrepris de défigurer son pays (l'industrie de l'aluminium). Une demande d'adoption oublié revient au premier plan dans sa vie et change la donne, va-t-elle continuer sa croisade ? Cependant, elle a un atout dans la manche, je vous en laisse la surprise.
"Woman at War" se déroule dans des paysages fabuleux qu'on a envie d'arpenter tellement ils sont beaux. Qui change des décors habituels que l'on voit régulièrement au cinéma.
Le deuxième film de Benedikt Erlingsson est mené avec énergie avec des épisodes de type thriller, des moments dramatiques, de l'humour, sans oublier une grosse pincée d'écologie.