L'histoire: Vulnérables face à une réalité trouble et imprévisible, les personnages de Relatos Salvajes, traversent la frontière séparant la civilisation de la barbarie. Une trahison amoureuse, le retour du passé, une tragédie ou même la violence d’un détail du quotidien sont les détonateurs qui poussent ces personnages vers le vertige que procure la sensation de perdre les étriers, vers l’indéniable plaisir de perdre le contrôle.
La critique de Michel Decoux-Derycke: Récemment nommé aux Oscars et aux Satellite Awards dans la catégorie meilleur film en langue étrangère, sélectionné à Cannes, Toronto et récompensé par le Prix du Public à San Sebastian, "Relatos Salvajes" est un film, à la fois, délirant, explosif et décalé, bourré d'humour. Il est divisé en plusieurs sketchs, certains un peu moins bons mais l'ensemble se tient bien. Le premier sketch est une sorte d'hommage à Pedro Almodóvar, par ailleurs producteur du film. Il y a aussi un affrontement sanglant entre deux automobilistes, un mariage tournant mal, un homme pétant un plomb face à l'inflexibilité de l'administration, ... Bref, des scènes du quotidien où l'on se retrouve peu ou prou dans les protagonistes. On sourit, on rit et on prend un plaisir coupable à regarder ces pétages de plomb.