Critique: Quand vient la nuit

L'histoire:  Lorsqu'un propriétaire de bar recueille un pitbull entre la vie et la mort, dans des poubelles, il n'imagine pas qu'il va s'attirer les foudres de son ancien maître.

La critique de Michel Decoux-Derycke: C'est le premier film américain de Michael R.Roskam, le réalisateur de "Rundskop". Contrairement à certains, il n'a pas perdu son européanité en traversant l'Atlantique.
Dans "Quand vient la nuit", Michael R.Roskam installe une ambiance, à la fois, grave et mélancolique. Pour cela, il s'appuie sur une bonne réalisation, une bonne photographie et un tout bon scénario, écrit par Dennis Lehane qui adapte sa propre nouvelle.
Le casting est aussi au top. L'Anglais Tom Hardy campe avec maestria un faux gentil.  James Gandolfini livre une belle prestation pour son dernier film. Noomi Rapace est l'élément féminin du film et elle ne fait pas pâle figure. Le Belge Matthias Schoenaerts, dont c'est le premier rôle américain, est bluffant.