Critique: Bouboule

L'histoire: Bouboule, c’est ainsi qu’on appelle Kevin, 12 ans, 100 kilos et pas vraiment un avenir. S’empiffrant de frites, de viennoiseries et de petits pots de crème, il n’attend que sa crise cardiaque. A moins qu’il ne change. Et Kevin changera...

La critique de Michel Decoux-Derycke: Un sujet plutôt délicat: l'obésité chez l'enfant. Il est traité avec tact, humour, tendresse et sincérité. Cela est sans doute dû au fait que le réalisateur, Bruno Deville, en a souffert pendant son enfance. 
Tout au long du film, on découvre la personnalité, les peurs, les envies et les obsessions de Kevin. Celui-ci est joué par David Thielemans, c'est son premier rôle au cinéma. Il est tellement naturel dans son jeu qu'on entre rapidement en empathie avec lui. C'est là, la force de ce long métrage. Sans oublier le reste du casting incarnant une galerie de personnages assez étonnants.  
La bande originale a été supervisée par Mathieu Chedid alias M. Il a également écrit une chanson spécialement pour le film dont le refrain est: J'm’appelle Bouboule, il faut que ça roule, j’ai le cœur en boule. J'm’appelle Bouboule, il faut que ça roule, sinon tout s’écroule. Quand j'ai les boules, m'appelle pas Bouboule.

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