• Critique: White God

    White God (titre original: Fehér Isten) de Kornél Mundruczó avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, Lili Horváth, Szabolcs Thuróczy, Lili Monori, Gergely Bánki, Tamás Polgár

    L'histoire: Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est la seule à pouvoir arrêter cette guerre.

    La critique: "White God" est le cinquième long métrage du réalisateur hongrois Kornél Mundruczó, récompensé au dernier Festival de Cannes par le Prix Un Certain Regard. Il est assez rare qu'un film hongrois soit distribué en Belgique, c'est donc une découverte. 
    La séquence d'ouverture est impressionnante: une jeune fille roule à vélo dans une ville déserte, quelques instants plus tard, elle est rejointe et dépassée par des centaines de chiens. Cette séquence reviendra plus tard dans le film et à ce moment-là, on comprendra le pourquoi du comment. 
    Le film est une parabole. A travers cette histoire de chien abandonné, traité en esclave puis vengeur, le réalisateur parle de notre société. Notre société où l'exclusion, guidée le plus souvent par la peur, est devenue la règle.
    La jeune fille, Lili, est interprété de belle manière par Zsófia Psotta dont c'est le premier film. Il y a aussi Hagen, le héros canin qui est joué par deux chiens, Luke et Body. Tous deux ont remporté la Palme Dog à Cannes. 

    Affiche White God
     

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