• Critique: Wallay

    Wallay, long métrage, réalisation: Berni Goldblat, scénario: Berni Goldblat, distribution:  Makan Nathan Diarra, Ibrahim KomaHamadoun Kassogué, Joséphine Kaboré, Mounira Kankolé
    Drame, France - Burkina Faso, 84', sortie le 31/01/2018, distribué par Le Parc Distribution

    Affiche Wallay

    L'histoire: Ady a 13 ans et n’écoute plus son père qui l’élève seul. Ce dernier, à bout de ressources, décide de confier le jeune garçon à son oncle Amadou le temps d’un été. L’oncle Amadou et sa famille habitent de l’autre côté de la Méditerranée… au Burkina Faso ! Là-bas, à 13 ans, on se doit de devenir un homme mais Ady, persuadé de partir en vacances, ne l’entend pas de cette oreille…

    La critique de Michel Decoux-Derycke: ce douzième film de Berni Goldblat est un film très juste, un film sincère où le naturel gouailleur de Ady (Makan Nathan Diarra) nous emporte dans un élan de tendresse. Ce gosse est criant de vérité dans son rôle, un minot à la tchatche intelligente ne s'embarrassant pas de fioritures. C'est avec cette faconde, son vécu français qu'il se retrouve au Burkina Faso, petit caïd de banlieue confronté à un oncle dur, très à cheval sur les traditions, entouré de l'amour de sa grand mère, attiré par les doux yeux d'une belle gazelle. Ce voyage initiatique lui permet de se trouver et de se transformer sans jamais lui faire perdre sa personnalité. C'est un voyage réussi et heureux dans l'aventure de la double culture. Le réalisateur est littéralement tombé en amour avec le Burkina Faso et il nous le restitue parfaitement. L'occasion aussi de voir un autre cinéma, celui de l'Afrique de l'ouest.

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