• Critique: Un peu, beaucoup, aveuglément

    Un peu, beaucoup, aveuglément de et avec Clovis Cornillac, Mélanie Bernier, Lilou Fogli, Philippe Duquesne

    L'histoire:  Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir...

    La critique: La première surprise est que Clovis Cornillac, pour sa première réalisation, ait choisi la comédie romantique. La deuxième est que son film est réussi. Certes, cela ne va pas révolutionner le cinéma mais le plus important, c'est qu'au final, on passe un bon moment. 

    L'idée est simple: deux voisins vont apprendre à se connaître sans se voir, à travers un mur pas bien épais entre les deux appartements. Cela aurait pu donner quelque chose de lourd ou de vulgaire. C'est tout le contraire, Clovis Cornillac insuffle, à la fois, de l'humour et de la tendresse. Il est bien aidé par Mélanie Bernier, celle-ci passe, le temps du film, de la jeune fille coincée à la séductrice. Il y a aussi le bon choix des seconds rôles: Lilou Fogli, co-scénariste et femme de Clovis Cornillac dans la vie ainsi que Philippe Duquesne. 
    En passant de l'autre côté de la caméra, Clovis Cornillac montre une facette de lui-même qu'on ne connaissait pas. Puisse-t-il encore nous surprendre à l'avenir que ce soit comme acteur ou comme réalisateur !

    Affiche Un peu, beaucoup, aveuglément

    Lire aussi l'entretien avec Clovis Cornillac, Mélanie Bernier, Lilou Fogli

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