Critique: The Taking Of Tiger Mountain 3D (BIFFF 2015)

The Taking Of Tiger Mountain (titre original: Zhì qu weihu shan) de Tsui Hark avec Cung Le, Geng Han, Nan Yu, Tony Ka Fai Leung

L'histoire: En 1946, après la capitulation japonaise, la guerre civile fait rage en Chine. Des bandits sans foi ni loi en profitent pour occuper le nord-est du pays. Hawk est le plus puissant et le plus redouté de ces barbares. Avec ses hommes, il vit dans une forteresse imprenable, lourdement armée, au sommet de la Montagne du Tigre. L’Unité 203 de l’Armée de Libération traverse cette région lorsqu’elle tombe sur des hommes de Hawk en train de piller un village. Le Capitaine 203 décide alors de rester et de combattre le chef de ses criminels. Mais, cela n’est possible que si l’officier de reconnaissance Yang réussi à s’infiltrer d’abord dans le camp retranché de Hawk. Une bataille impitoyable, faite de force et de ruse, commence…

La critique de Michel Decoux-Derycke: Tsui Hark est un réalisateur prolifique: une quarantaine de films en trente-cinq ans. Son dernier long métrage, "The Taking Of Tiger Mountain" ("La Bataille de la Montagne du Tigre" en français), est adapté du roman "Tracks in the Snowy Forest" de Qu Bo publié en 1957.
Nous sommes en 1946. C'est la guerre civile chinoise, moment dont profitent les Seigneurs de guerre pour tenter de s'accaparer le pouvoir dans l'Empire du Milieu. Occasion pour le réalisateur de nous proposer un blockbuster à la chinoise, c'est-à-dire des moments de grand spectacle et des moments plus intimistes glorifiant le courage de l'Armée populaire de libération. Les scènes de bataille sont plutôt réussies (on en prend plein la g...). Par contre, les scènes intimistes sont longues, longues et fort théâtrales, couper largement dedans n'aurait pas fait de tort. Cela aurait donné un rythme plus intense au film. Quant à la 3D, elle est, comme souvent, inutile et surtout fatigante.