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Critique: The Keeper of Lost Causes
The Keeper of Lost Causes (titre original: Kvinden i buret) de Mikkel Norgaard avec Nicolaj Lee Kaas, Fares Fares, Sonja Richter
L'histoire: Suite à l’échec d’une opération, l’inspecteur chef Carl Mørck est affecté à la Section Q, dédiée aux vieilles affaires classées. Il n'y a que deux membres: lui-même et son nouvel assistant, Assad. On leur a ordonné de se contenter de lire et de trier les dossiers mais l’opiniâtreté de Carl les plonge dans les mystères de la disparition de Merete Lynggaard, une belle femme politique disparue cinq ans plus tôt. Le seul témoin est son frère, atteint de lésions cérébrales, qu’on a retrouvé hurlant sur le pont. L’affaire a été momentanément classée, concluant au suicide. Peu convaincus par cette explication, Carl et Assad se lancent dans une enquête qui les mènera bien au-delà de l’apparente courtoisie de la société scandinave.
La critique de Michel Decoux-Derycke: Depuis plusieurs années, que ce soit en littérature, dans les séries TV et au cinéma, le polar scandinave est à la mode. A chaque fois, il nous emmène sur des chemins tortueux et révélateurs d'une société en apparence lisse. Avec le film de Mikkel Norgaard, adapté du roman de l'écrivain danois Jussi Adler-Olsen, vous ne serez pas déçu. Evidemment, les codes du polar sont respectés: le flic revenu de tout et son acolyte, l'affaire résolue à la fin. Mais l'atmosphère est telle qu'on reste scotché sur son siège. Elle est glauque à souhait.
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