Critique:The Green Inferno

The Green Inferno de Eli Roth avec Lorenza Izzo, Ariel Levy, Daryl Sabara, Kirby Bliss Blanton, Sky Ferreira, Magda Apanowicz, Aaron Burns

L'histoire: Un groupe d'activistes new-yorkais se rend en Amazonie et tombe entre les mains d'une tribu particulièrement hostile.

La critique de Michel Decoux-Derycke: Un film gore, cela faisait bien longtemps que je n'en avais plus vu un. Je n'ai pas été déçu du voyage et c'est bien le cas, on passe de New-York à l'Amazonie. La partie new-yorkaise est longuette (près de 40 minutes). Bien entendu, il faut expliquer où on va mais à ce point là, c'est too much. En fait, on est dans l'organisation d'une expédition de fils et filles à papa en Amazonie. Tous les personnages sont stéréotypés: le chef charismatique, sa petite amie jalouse, le bon gros sympa, le babacool et la pièce rapportée: une jeune femme, fille de diplomate. Donc tous embarquent pour une manif écolo au coeur de la jungle. Jusque là, rien de transcendant. C'est sur le chemin de retour que ça commence vraiment, leur avion se crashe et comme par hasard, une méchante tribu, toute peinturlurée de rouge, leur témoigne un certain sens de l'hospitalité. En tuant un ou deux survivants et en emmenant les autres vers leur village. Petit problème, les malheureux vont vite s'apercevoir que c'est une tribu cannibale. Là, on est dans la partie gore, enfin pas si gore que ça. C'est du déjà vu, une sorte de catalogue d'horreurs qu'on a déjà vues il y a vingt ou trente ans.
La réalisation se hisse péniblement au-dessus de la moyenne. L'interprétation ? C'est mal joué, les acteurs ont autant d'expression qu'une porte de prison, ont-ils seulement suivi quelques cours de comédie ? Je trouve aussi la morale puante, les gentils Américains écolos face aux méchants Indiens non civilisés.