• Critique: Sauver ou périr

    Sauver ou périr  de Frédéric Tellier avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Vincent Rottiers, Chloé Stefani, Sami Bouajila, Damien Bonnard
    Drame, France, 116', sortie le 28/11/2018, distribué par Athena Films

    Affiche Sauver ou périr

     

    L'histoire: Franck est sapeur-pompier de Paris. Il sauve des gens. Il vit dans la caserne avec sa femme qui accouche de jumelles. Il est heureux. Lors d’une intervention sur un incendie, il se sacrifie pour sauver ses hommes. A son réveil dans un centre de traitement des Grands Brûlés, il comprend que son visage a fondu dans les flammes. Il va devoir réapprendre à vivre, et accepter d’être sauvé à son tour.  

    La critique: Il y a trois ans, Frédéric Tellier avait réalisé un premier long métrage "L'Affaire SK1" (la critique) complètement raté. Cette fois, il s'intéresse aux sapeurs-pompiers. Une nouvelle fois, s'il voulait rendre hommage à cette profession indispensable pour notre sécurité, il loupe son coup. Bis repetita !
    La première demie-heure du film, c'est un reportage avec tout ce qu'un reportage peut comporter. On voit les sapeurs-pompiers intervenir chez un particulier, dans le métro, s'entraîner régulièrement, faire le salut au drapeau, etc... Il y a aussi la touche familiale. Le héros principal Franck (Pierre Niney) vit dans la caserne même, avec sa femme (Anaïs Demoustier). Puis Franck, avec sa compagnie, est appelé en renfort sur un gros incendie d'entrepôt. Il va se retrouver coincé, va finir par pouvoir se sortir des flammes mais brûlé grièvement. Là, un autre film commence, cela devient un mélodrame, à la fois, prévisible et larmoyant.
    Dans cette deuxième partie de "Sauver ou périr", on retrouve Franck sur son lit d'hôpital inerte, le visage complètement bandé avec sa femme catastrophée, sa famille éplorée et cela dure longtemps, trop longtemps. Puis après, il est avec une cagoule pour cacher les brûlures de son visage, ce sera comme ça pratiquement jusqu'à la fin. On verra aussi sa rééducation avec les diverses rechutes, son combat contre lui-même. Tout cela aurait pu être, à la fois, émouvant et prenant. Malheureusement, le réalisateur a instillé une atmosphère défaitiste dans les images et sa direction d'acteurs est mièvre. Pierre Niney a l'air chien battu comme souvent dans les films dans lesquels il joue et également trop lisse, Anaïs Demoustier est effacée. Le reste de la distribution sert de faire-valoir.
    Donc, une fois encore, on a un bon sujet qui aurait pu donner un bon film mais mal traité.

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