Critique: Party Girl

Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis, Samuel Theis, Séverine Litzenburger, Chantal Dechuet, Cynthia Litzenburger

L'histoire: Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser.

La critique de Michel Decoux-Derycke: Dans le paysage cinématographique français, Party Girl est un cas à part. Tout d'abord parce qu'il y a trois réalisateurs dont le propre fils de l'héroïne principale, ensuite parce qu'il tranche singulièrement avec la production actuelle. 
Le film se passe dans l'est de la France, région en partie sinistrée suite aux fermetures des mines. Mais point de sinistrose dans ce long métrage, à la fois, brut, rugueux, généreux, sincère et honnête.
Angélique Litzenburger crève l'écran, elle est formidable de simplicité et de justesse. A soixante ans, elle démontre que rien n'est impossible, qu'il faut toujours y croire. 
Il y a beaucoup de belles scènes. J'en retiendrais une, celle dans la voiture entre Angélique, la mère, hésitante face à sa décision d'avoir accepté une demande en mariage et son fils, Samuel, qui se veut rassurant.
Bref, c'est une belle réussite justement récompensée par la Caméra d'Or au dernier Festival de Cannes.

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