• Critique: Normandie Nue

    Normandie Nue, long métrage, réalisation: Philippe Le Guay, scénario: Philippe Le Guay, Olivier Dazat et Victoria Bedos, distribution: François Cluzet, Toby Jones, François-Xavier Demaison, Pili Groyne, Arthur Dupont, Grégory Gadebois, Philippe Duquesne, Philippe Rebbot, Patrick d'Assumçao
    Comédie, France, 105', sortie le 24/01/2018, distribué par Paradiso

    Affiche Normandie Nue

    L'histoire: Au Mêle sur Sarthe, petit village normand, les éleveurs sont touchés par la crise. Georges Balbuzard, le maire, n’est pas du genre à se laisser abattre et décide de tout tenter pour sauver son village… Le hasard veut que Blake Newman, grand photographe conceptuel qui déshabille les foules, soit de passage dans la région. Balbuzard y voit l’occasion de sauver son village. Seulement voilà, aucun normand n’est d’accord pour se mettre à nu…

    La critique de Michel Decoux-Derycke: Tiens, une comédie française qui ne prend pas le spectateur pour une andouille. Certes, le neuvième long métrage de Philippe Le Guay ("Du jour au lendemain", "Les Femmes du 6e étage", "Alceste à bicyclette") ne restera pas dans l'histoire du cinéma, ne sera pas classé dans les Top mais cela fait du bien de savoir que le cinéma français arrive à sortir un film pas trop mal torché.
    L'intérêt premier de "Normandie Nue", c'est la distribution. Voir autant de têtes connues, cela donne un petit cachet au film et tous se sont visiblement amusés. Toute cette bande est emmenée tambour battant par François Cluzet qui retrouve là un rôle campagnard un an après "Médecin de campagne". L'acteur britannique Toby Jones est de la partie, on le connaît pour nombre de rôles au cinéma et à la télévision. Il y également la Belge Pili Groyne, fille de Dieu dans "Le Tout Nouveau Testament" de Jaco Van Dormael.
    C'est aussi l'air de rien un nouveau constat de la désertification des campagnes. La campagne où plus personne ne vient. Un drame pour des gens qui, je vous le rappelle, nous nourrissent tous et le font de tout leur coeur. Mais si on leur impose des règles sans cesse plus contraignantes, si on les étrangle financièrement, on va finir par tous bouffer industriel et ça, c'est beurk !
    Bref, ne boudez pas votre plaisir, c'est sympa à voir.

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