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Critique: Jungle (BIFFF 2018)
Jungle, long métrage, réalisation: Greg McLean, scénario: Justin Monjo, distribution: Daniel Radcliffe, Alex Russell, Thomas Kretschmann, Yasmin Kassim, Lily Sullivan, Joel Jackson
Action - Aventure - Biographie, Australie, 115'L'histoire: Un groupe d'amis baroudeurs fait un périple dans la jungle bolivienne dans le but de trouver une tribu isolée du monde. Aidés d'un pseudo-aventurier appelé Karl, ils vont parcourir une partie des lieux alors encore inexplorée.
La critique de Michel Decoux-Derycke: On pourrait comparer "Jungle" à la qualification du Standard de Liège pour les play-offs 1, tout le temps dépassé puis accélérant la cadence pour finalement terminer à la bonne place. Le premier tiers, c'est la rencontre de quatre aventuriers qui vont se retrouver en groupe totalement par hasard, ils vont vivre des moments qu'ils n'oublieront jamais et pour deux d'entre eux, ils n'en reviendront pas. Je ne dévoile rien en disant ça puisque c'est tiré de l'histoire, qui s'est déroulée en 1981, de Yossi Ghinberg, ce dernier a écrit son autobiographie quinze ans après les faits. Le deuxième tiers, ce sont les quatre compères galérant dans la jungle et pour finir, se séparant. Le dernier tiers, la partie sans aucun doute la plus intéressante, c'est Yossi Ghinsberg (Daniel Radcliffe) qui se retrouve seul fait appel à sa foi et à une sorte de gri-gri pour survivre. De plus, il a de constantes hallucinations le faisant vaciller, le faisant douter. Il finira par retrouver le chemin de la civilisation, en s'en remettant au destin.
Hasard des films, c'est la deuxième fois que Daniel Radcliffe joue un Ghinsberg, en 2013, il avait joué le poète Allen Ginsberg sans h dans "Kill Your Darlings".
Tags : Jungle, BIFFF 2018, Greg McLean, Justin Monjo, Daniel Radcliffe, Alex Russell, Thomas Kretschmann, Yasmin Kassim, Lily Sullivan