Critique : Judy

Judy de Rupert Goold avec Renée Zellweger, Jessie Buckley, Rufus Sewell, Finn Wittrock, Michael Gambon; distribué par WW Entertainment

L’histoire : En plein « Swinging London » (1968), la star Judy Garland donne une série de concerts à Londres. Epuisée par son rythme de vie, ses addictions et ses histoires d’amour ratées, elle va pourtant une dernière fois céder à la passion dans les bras du producteur de disques Mickey Deans…

La critique : De Judy Garland, je n’avais vu que trois films : "Le Magicien d’Oz", "Ziegfeld Follies" et "Une étoile est née", c’est dire que je la connaissais à peine. Donc il m’intéressait de voir "Judy" de Rupert Goold, même si ce n’était que la dernière partie de la vie de Judy Garland.
Je suis ressorti déçu de la salle. Le film est plat, sans aspérités, sans émotions. Oui, on voit que Judy Garland est broyée par un système pour lequel elle a tout sacrifié depuis son plus jeune âge, avec l’utilisation des flashbacks s’avérant plutôt efficace. Oui, il y a une « performance » de Renée Zellweger chantant elle-même les chansons même si je ne l’ai pas trouvée exceptionnelle dans son jeu, avec beaucoup de moues et de grimaces.
Il y a un souci à propos de la réalisation et des rôles secondaires. La réalisation, elle est très académique, trop académique pour emporter l'adhésion. Ces rôles servent juste de faire-valoir, ils n’apportent rien vu que le réalisateur n’a pas creusé leurs personnages.
Aussi on laisse supposer que son cinquième et dernier mari, Mickey Deans, a abandonné Judy Garland, or, ce n'est pas vrai. Dans la réalité, il est resté jusqu'au bout. Sachez également que sa fille Liza Minelli  n'approuve le film.
Bref, je ne vous recommande pas ce film.